Les partis d’opposition à Fredericton critiquent la démarche du gouvernement provincial de Blaine Higgs, qui a été lent à réagir à l’augmentation des cas de COVID-19.

L’augmentation en flèche des cas de COVID-19 se poursuit au N.-B., et la barre des 600 cas approche.

Les partis d’opposition estiment que le gouvernement provincial de Blaine Higgs a trop tardé à agir pour encourager la vaccination à l’aide de la preuve vaccinale et pour réagir à la présence du variant Delta dans la province.

Roger Melanson, chef du Parti libéral par intérim, affirme que le gouvernement n’a «absolument pas géré la pandémie» pendant la quatrième vague.

Il croit aussi que le gouvernement aurait dû avoir un plan en place pour lui permettre de maîtriser une éventuelle augmentation de cas du variant Delta en constatant les ravages de ce variant très contagieux dans les autres provinces.

«Une chose qu’on a appris au cours des derniers 18 mois est que ce qui arrive ailleurs arrive toujours chez nous. Le virus se propage dans nos communautés, nos écoles et nos résidences de personnes âgées», déplore-t-il.

Le gouvernement devrait annoncer des mesures de santé publique plus strictes vendredi, mais le chef libéral craint qu’elles soient mal accueillies par la population.

«Avec l’inaction du gouvernement Higgs durant la période estivale, la pilule de consignes sanitaires va être extrêmement difficile à avaler pour les gens», dit-il.

Inquiétude

David Coon, chef du Parti vert, affirme que le gouvernement aurait dû se tenir prêt à réagir au variant Delta beaucoup plus rapidement.

Le gouvernement avait eu l’occasion de constater le degré de transmissibilité du variant Delta lors des éclosions à l’hôtel Delta et dans une résidence de l’Université du Nouveau-Brunswick, à Fredericton, qui se sont propagées dans la communauté cet été.

Même si la Santé publique a été en mesure d’isoler ces éclosions, le gouvernement aurait dû apprendre des leçons de cette expérience, selon le chef du Parti vert.

«Je ne comprends pas pourquoi ils sont dans cette position», dit-il.

Il qualifie aussi d’irresponsable la décision du gouvernement provincial de retourner à la phase verte plus tôt que prévu, avant même que le seuil de vaccination de 75% n’ait été atteint.

Selon lui, le plan de retour à la phase verte s’appuyait sur le maintien d’un taux élevé de vaccination, mais ce taux était déjà en train de diminuer lorsque la province a annoncé le début de la phase verte le 31 juillet.

Les deux chefs de partis s’inquiètent aussi du délai auquel les gens doivent maintenant faire face en attendant le résultat d’un test de dépistage.

L’obtention rapide des résultats de ces tests ainsi que la recherche des contacts ont été les facteurs clés qui ont permis au Nouveau-Brunswick de maîtriser les éclosions, selon David Coon.

Il s’inquiète aussi du grand nombre d’éclosions que les équipes de réponse rapide de la Santé publique doivent maintenant gérer. Mercredi, la Santé publique annonçait que ces équipes avaient été appelées à gérer 15 éclosions à différents endroits dans la province, y compris dans plusieurs foyers de soins.

Le ministère de la Santé n’a pas répondu à une demande d’entrevue jeudi.

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